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le blog de cédric oberlé, écrivain "jeune" pousse de la littérature, j'ai créé ce blog pour promouvoir mon premier roman "Requiem pour l'Oubli" et partager ma nouvelle passion de l'écriture (un truc qui m'est tombé dessus sans que je m'y attende).

La genèse de Requiem pour l’oubli (1ère partie)

La genèse de Requiem pour l’oubli (1ère partie)

La genèse de Requiem pour l’oubli (1ère partie)

 

Attention : si les parties en rouge ne dévoilent pas tout du roman, elles peuvent malgré tout « aiguiller » le lecteur de Requiem pour l’Oubli.

Aujourd’hui, je reviens sur le comment de mon premier bouquin. Le pourquoi n’a pas franchement apporté beaucoup d’information (voir mon article « mais pourquoi j’écris ???). J’ose prétendre, sans prendre trop de risque, que cette fois, il y aura vraiment quelque chose à décrire.

Bon, une fois l’idée de l’écriture bien ancrée (et encrée) dans ma tête, il fallait trouver une intrigue. Pour ma part, j’ai tendance à croire que l’essence même d’un bon thriller se situe dans l’intrigue. Mais comment être original et sortir du lot après tout ce qu’il s’est déjà écrit ???

Je me suis alors lancé tel un puceau sur canal + un premier samedi du mois à minuit, sans savoir ni où, ni comment j'allais aller. A ce moment-là, je ne m'étais pas du tout poser la question d'une quelconque publication de mon œuvre (chef-d’œuvre). L’essentiel était de me faire plaisir.

Mes premières idées étaient somme toute assez banales. Il me fallait les ingrédients de base pour que le lecteur puisse se prendre au jeu de l’histoire, être confronté à ses propres impressions, ses propres théories, voire ses propres déductions. Bref, être intrigué…

Mon premier objectif était donc d’avoir plusieurs suspects possibles. J’ai d’abord pensé à les chercher parmi les commerciaux d’une une entreprise quelconque. C’était très tentant, vu que le comptable que je suis, apprécie beaucoup la métaphore du commercial-tueur prêt à tout. Que mes collègues du métier me pardonnent, je m’en serais donné à cœur joie ! Finalement j’ai opté pour un orchestre symphonique, un peu plus glamour (encore une fois pardon à mes collègues). Cette idée-là m’est venue car j’ai vite compris qu’il ne fallait surtout pas hésiter à laisser son esprit vagabonder, quitte à sortir du carcan du polar. Les caractères des personnages, par exemple, ne se définissent pas uniquement par le prisme du roman policier et trouvent leurs racines ailleurs. C’est d’ailleurs un pan de l’écriture que j’aime beaucoup aussi : créer des profils complexes et que la vie a malmenés. J’ai horreur du manichéisme : la vie et les gens sont gris (clair ou foncé). Jamais tout blancs ou tout noirs.

Mais revenons à l’orchestre. Je voulais que mes protagonistes puissent voyager (commercial itinérant ou musicien) car j’avais déjà l’idée d’un meurtre commis dans une autre ville (Moscou dans Requiem). Pour être exact, je pensais d’abord à des crimes perpétrés à chaque fois dans un autre lieu. Mais mon idée a évolué au fil du temps, pour que le meurtre commis à l’étranger devienne finalement la raison pour laquelle on s’intéresse à l’orchestre de Lyon et à plusieurs suspects (les violonistes).

Grosso modo j’ai dû écrire le bouquin en un an. L’inexpérience a fait que j’ai été obligé de revenir sur ce que j’avais écrit un tas de fois, quasiment jusqu’à l'écœurement. Je crois qu’entre ça et, plus tard, les relectures pour les corrections, je le connaissais par cœur. Pour le deuxième, j’ai adopté une méthode différente puisque j’ai fait un schéma des trois quarts de l’histoire dès le départ. Et ce fut un pari gagnant pour moi : gain de temps, beaucoup moins de problèmes de cohérence, et je pouvais me concentrer sur le style de l’écriture et les détails. Si certains pensent qu’on y perd en spontanéité, moi je ne le crois pas du tout. Même si on a un canevas en tête, et je reste persuadé qu’il faut un minimum de rigueur pour un polar (mon côté comptable, car oui je suis comptable de métier !), rien n’interdit de revenir sur ce qui ait déjà écrit. Même s’il est vrai que pour Requiem, j’ai eu beaucoup de mal à effacer des choses. Ecrire un bouquin, ça reste quand même un sacré gros taf !

To be continued…

 

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